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Mycose vaginale : comment soigner une mycose ?

Environ 75% des femmes développeront au cours de leur vie une mycose vaginale. Il est donc important, de par les désagréments qu’elle provoque, de comprendre sa cause, de connaître les symptômes et les traitements adaptés.
Dès la naissance, le vagin est colonisé par une flore bactérienne qui évolue tout au long de la vie d’une femme. Cette flore est principalement composée de bacille de Doderlein, un lactobacille. Ces bactéries saprophytes, découvertes en 1892 par le docteur Albert Doderlein, jouent un rôle protecteur contre la mycose vaginale - un déséquilibre de la flore microbienne du vagin; et participent donc à la lutte contre les germes pathogènes et au maintien de l’équilibre chimique.
Comment ? Les lactobacilles produisent deux substances, du peroxyde d’hydrogène (H2O2) et de l’acide lactique, qui empêchent la prolifération d’autres germes pathogènes. En effet, l’acide lactique permet de maintenir le pH (potentiel Hydrogène) du vagin, naturellement acide, qui est compris entre 3,8 et 4,5. Cette acidité naturelle permet donc de sélectionner les bactéries et d'empêcher la prolifération d’agents pathogènes. Lorsque cette acidité n’est plus maintenue, les lactobacilles diminuent et ne permettent plus d’empêcher la prolifération de germes pathogènes. La flore est ainsi déséquilibrée et il se forme des mycoses vaginales : des infections des organes génitaux externes, du vagin et de la vulve. Elles sont dues à un champignon microscopique qui est une levure : le Candida Albican, qui prolifèrent et devient alors pathogène en libérant des toxines. Naturellement présent au niveau de la bouche, du tube digestif, de la peau et des voies génitales, il est habituellement inoffensif. Il appartient à la famille des champignons et est donc un organisme mycotique.
Attention, il est nécessaire de bien faire la différence entre vaginose et candidose :

  • vaginose bactérienne : elle résulte de l'altération complexe du microbiote vaginal par diverses bactéries pathogènes,
  • candidose : mycose vaginale causée par des champignons microscopiques : les Candidas Albicans.

Mycose vaginale : les facteurs de risques

Chez une femme en bonne santée, la composition microbienne de la flore vaginale est en parfait équilibre. Pourtant les facteurs de risque du déséquilibre de cette flore, et donc de la prolifération des Candidas Albicans, peuvent être nombreux.
Pour un tier des femmes, la contamination est externe (rapport sexuel, objet infecté..) tandis que pour deux tiers des femmes il s’agit d’une modification de l’équilibre naturel de la flore vaginale.
Voici donc des facteurs favorisant le déséquilibre du microbiote vaginal même si dans certains cas la cause n’est pas identifiée.

Hygiène intime et mycose

Un excès d’hygiène intime, une hygiène intime inadéquate,... peuvent faire varier le pH de la flore vaginale et ainsi créer un déséquilibre de la flore microbienne :

  • Les douches vaginales sont à proscrire. En effet, certaines femmes utilisent des poires vaginales et par ce geste décapent l’intérieur du vagin en éliminant les lactobacilles. Avec un pH de 7, l’eau va rendre le pH du vagin (qui est environ de 4) moins acide et donc perturber l’équilibre de la flore vaginale. Sans les bons germes, les germes pathogènes vont se développer.
  • L’utilisation de produits d’hygiène intime non adaptés : parfumés, gants de toilette...
  • L'épilation et le rasage intégral peuvent également être source de facteurs infectieux car les poils pubiens protègent la vulve des infections. De fait, si vous êtes sujettes aux mycoses, préférez une épilation moins importante. Il est intéressant de savoir que le rasage détruit la flore bactérienne naturelle de la peau et comporte un risque infectieux en créant des micro-coupures.

Vêtements et mycose

On y pense rarement mais les vêtements trop serrés favorisent les frottements et donc les irritations : transpiration, macération des fluides corporels. Il est donc préférable de porter des vêtements plus amples qui laissent respirer cette zone.
Pour vos sous-vêtements, il est préférable d’utiliser du coton ou de la soie qui laissent respirer le vagin et absorbent l’humidité plutôt que des matières synthétiques qui restent humides (et les champignons adorent l’humidité !). En cas de mycose, il est également préférable de laver vos sous-vêtements à 60° pour éliminer les champignons !

Hormones et mycose

Les hormones féminines, les oestrogènes, participent à la formation de mycoses en produisant du glycogène. Le glycogène est un sucre contenu dans les cellules du vagin dont les champignons se nourrissent. Les champignons se développent ainsi plutôt juste avant les règles ou en fin de cycle.
Ainsi, les femmes enceintes, ayant plus d’hormones, sont plus sujettes aux mycoses ainsi que les femmes diabétiques dont le taux de sucre dans le sang est supérieur à la moyenne.

Traitements, médicaments et mycose

Certains traitements et médicaments peuvent aussi altérer le microbiote vaginal : Les traitements antibiotiques détruisent les bactéries protectrices de la flore, provoquant ainsi un déséquilibre de la flore vaginale. Les corticoïdes quant à eux, affaiblissent le système immunitaire. D’autres facteurs comme le stress ou la fatigue peuvent aussi faire baisser les défenses immunitaire. Les pilules contraceptives modifient l’équilibre hormonal entre oestrogène et progestérone; ce changement pourrait être propice aux développement des Candidas Albicans. Elles peuvent également, chez certaines femmes, influer sur la lubrification vaginale en la réduisant, provoquant ainsi des frottements plus importants lors des relations sexuelles et donc la formation de lésions qui favorisent l’apparition de mycose vaginale.

D’autres facteurs pourraient être propice à la formation des candidoses comme :

  • le diabète,
  • une alimentation trop riche en sucre et la consommation excessive de boissons sucrées (car les champignons adorent le sucre !),
  • des facteurs comportementaux : rapports sexuels intense, rapports oraux génitaux,
  • le virus du VIH,
  • la gastro-entérite qui perturbe la flore vaginale et intestinale,
  • le chlore des piscines. Ainsi, après un bain en piscine, ne gardez pas un maillot de bain humide et rincez-vous à l’eau douce.

Symptôme mycose : démangeaisons vaginales, brûlures vaginales… des symptômes caractéristiques

Les symptômes des mycoses vaginales sont facilement reconnaissables et caractéristiques :

  • Démangeaisons vaginales et vulvaires qui peuvent être plus ou moins intenses suivant les femmes.
  • Sensation de brûlure ou de douleurs lors de la miction.
  • Pertes blanches épaisses, inodores et abondantes (sécrétion blanchâtre à grumeleuse) que l’on appelle des leucorrhées.
  • Douleurs lors de rapports sexuels.
  • Vulve gonflée et rouge vif.

Traitement mycose : ovules pour mycose, un traitement efficace !

La mycose vaginale n’est pas considérée comme une maladie sexuellement transmissible (IST). Elle peut cependant être réactivée en cas de rapports sexuels non protégés et de fait, si le partenaire présente les symptômes d’une mycose sur son pénis (éruption blanchâtres, démangeaisons…) il devra se traiter également.

Quand consulter ?

Bien qu’elles ne soient pas des infections graves, les mycoses vaginales doivent être traitées le plus tôt possible pour éviter des désagréments plus important et handicapants au quotidien (démangeaisons vaginales,...).
Alors quand consulter ? Dans la majorité des cas, et si vous n’êtes pas allergiques aux traitements topiques proposés, si vous pensez souffrir d’une mycose vous pouvez directement prendre conseil auprès de votre pharmacien qui vous proposera un traitement après avoir validé que l’origine n’est pas bactérienne. En effet, les symptômes d’une vaginose bactérienne sont différents d’une candidose et en général se manifestent par des pertes jaunes et odorantes.
Cependant, en cas de douleurs, de mycoses récidivantes, si vous êtes enceinte, si il s’agit de votre première mycose et afin d’identifier la levure responsable de votre infection, il est préférable de consulter votre médecin qui vous proposera un traitement adapté et efficace !

Comment soigner une mycose ?

Pour le traitement des mycoses, il existe deux types de traitement : le traitement systémique et le traitement local.
Le traitement local
Les traitements locaux reposent essentiellement sur les ovules vaginaux. Ils sont à introduire directement dans le vagin, de préférence le soir et en position allongée. Les ovules sont disponibles en pharmacie sans ordonnance.
Ce sont des ovules à libération prolongée, c’est-à-dire qu’ils vont libérer pendant 3 jours et sont des antimycosiques.
Le traitement systémique
Nécessitant la consultation d’un médecin, le traitement systémique s’effectue avec la prise par voie orale d’un médicament antifongique. Les médicaments antifongiques permettent de lutter contre les infections à champignons microscopiques en passant par le flux sanguin et en atteignant ainsi les muqueuses.
Votre médecin ou votre gynécologue pourra également pratiquer un prélèvement vaginal analysé en laboratoire qui déterminera le micro-organisme responsable de vos symptômes et ainsi déterminer le traitement le plus efficace pour l’éradiquer.
Dans ces deux cas, si vous ne constatez pas d’amélioration, n’hésitez pas à consulter votre médecin.

Comment prévenir et éviter les récidives des mycoses vaginales ?

Pour compléter ces traitements ou en prévention, il est important d’adopter les bons gestes comme par exemple : adapter son hygiène intime ou prendre des probiotiques.

Hygiène intime : les bons gestes au quotidien

Pendant la durée du traitement, il est préférable d’utiliser un gel antiseptique comme le Gel Antiseptique Naturel Saugella.A base d’extraits naturels de thym, ce gel antiseptique à l’action antibactérienne et antimycosique naturelle, soulage les irritations, les démangeaisons et les brûlures. Il est important de ne pas utiliser ce type de produits plus de sept à huit à jours (pendant la durée du traitement). Vous pouvez également utiliser Hydralin Gyn, un soin pour la toilette intime formulé pour aider à soulager et prévenir l'équilibre intime. Sa formule, sans conservateur ni paraben, agit pou calmer les irritations de la zone intime notamment liées à des mycoses.
D’autres conseils sont à appliquer :

  • Au quotidien, lavez-vous avec un savon doux de pH physiologique comme par exemple saforelle et surtout sans gants de toilettes qui sont des nids à bactérie. Choisissez bien votre produit d’hygiène intime en utilisant des soins avec les mentions "produit de haute tolérance", "testé dermatologiquement" ou encore "hypoallergénique" que vous retrouverez dans notre catégorie dédiée aux produits pour l’hygiène intime.
  • N’oubliez pas de vous essuyez de l’arrière vers l’avant après avoir uriné en tamponnant la zone afin d’éviter que les bactéries intestinales migrent vers la vulve et provoquent des infections.
  • Enfin d’autres règles simples sont à respecter comme : changer régulièrement votre protection hygiénique durant les règles, ne pas utiliser de parfums, de produits trop agressifs ou de déodorants sur la zone.

Les probiotiques : pour reconstruire la flore naturelle

Parce que les traitement ne permettent pas la réinitialisation d’un microbiote vaginal équilibré et sain, utile notamment pour éviter les récidives, il est important de prendre des probiotiques pour reconstruire la flore naturelle. Les probiotiques sont majoritairement composés de lactobacilles protecteurs vivants qui vont rétablir l’équilibre de la flore. D’après la définition de l’OMS “les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels”. Ils contribuent à :

  • maintenir le pH vaginal grâce à la produit d’acide lactique
  • former une barrière protectrice contre les agents infectieux
  • créer un environnement favorable à une flore vaginale saine

Quand les prendre ? Ils sont conseillés en prévention afin d'éviter les récidives et sous forme de cure. Ils existent sous deux formes :

  • Voie orale : les probiotiques par voie orale colonisent le microbiote gastro-intestinal. Puis, via les interactions entre la muqueuse de l’intestin et celle du vagin, ils permettent de rétablir une flore vaginale saine. Découvrez par exemple Nutergia Ergyphilus Intima. Ce complément alimentaire, à base de ferments lactiques, contient 5 souches de probiotiques gastro-résistantes sélectionnées pour soutenir et favoriser l'équilibre de la flora vaginale et pour lutter contre les infections uro-génitales.
  • Voie vaginale : Cette voie permet de libérer les probiotiques directement dans le vagin. On recommande des cures d’environ une semaine (en dehors des règles) par mois. Ils existent sous forme de gélules vaginales ou de gel avec des embouts canules. Découvrez par exemple, Gynophilus LP, des comprimés vaginaux indiqués en prévention des infections vaginales récidivantes. L'association des probiotiques et des prébiotiques lui confère une triple action très efficace libérée pendant 4 jours. On l'utilise en relais d'un traitement local antifongique ou en même temps qu"un traitement oral. Il existe aussi des gels vaginaux, comme Geliofil Gel Vaginal, qui permettent également de restaurer la flore vaginale.

Durant la période des règles, vous pouvez également utiliser des tampons à base de probiotique, comme les tampons Saforelle qui permettent, en même temps d’absorber les flux menstruels, de rééquilibrer la flore vaginale.



C’est maintenant à vous, après avoir lu tous nos conseils, de préserver au mieux votre flore vaginale et d’éviter ainsi les récidives des mycoses vaginales ! Votre alimentation joue aussi un rôle sur votre microbiote vaginal, et certains aliments comme les fruits et les légumes - source de fibres, ou les produits fermentés - source de lactobacilles (choucroute, yaourts, olives, fromages fermentés,...) permettent de maintenir l’équilibre de la flore vaginale.

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